Puisqu’il concerne les intérêts stratégiques de notre pays, j’aurais aimé ne l’écrire ou ne le dire, qu’à qui de droit, en privé, en aparté, ou dans un cadre officiel et plus adéquat pour discuter sereinement des affaires de la nation, comme par exemple lors d’une audience accordée au BE de l’Union des Anciens Candidats à la Présidence de la République, UACPR, autorisée par l’Etat le 24-08-2022 et qui réunit, déjà, 19 Anciens Candidats sur les 24 vivants.
C’est un laboratoire d’idées, d’expertise et d’expériences, où se retrouvent des Faghihs, des Ministres, des Universitaires, des Financiers, des Professeurs de médecine, des Juristes, des Ingénieurs, des Experts comptables, des Officiers supérieurs et des Consultants …
Il n’est pas normal, même dans un régime d’exception, a fortiori une démocratie qui fait du dialogue, son leitmotiv phare, qu’il n’y ait pas de fil direct entre le Président de la République et les Anciens Candidats à la Présidence de la République.
Et puisqu’il n y’a point d’autre alternative, je me vois contraint de réagir publiquement, tant l’information objet de la présente requête est difficilement rattrapable, car elle date de quelques jours, et tant, sa vie est trop courte pour faire patienter davantage le commentaire, qu’elle suscite de ma part.
SUR LA FORME, LE MOMENT DE L’INTERVIEW EST MAL CHOISI
Inopportune, car le contexte régional paraît tendu et trop sensible, la thématique à
débattre semble passionnément délicate et délicatement passionnelle, et l’enjeu en discussion pourrait être lourd de graves conséquences pour le pays.
Il suffit d’un petit mot de travers, pour que soit allumé le feu à la paille sahélienne, en ce moment trop sèche.
Je peux, sans risques de me tromper, parier que la nouvelle élite au commandement au Mali, au Niger et au Burkina était à l’écoute, et, qu’elle lira et relira un papier, qui aura, alors, été confectionné aux seules dimensions d’un service commandé de l’étranger et rédigé par une main, pour le moins suspecte.
L’acuité auditive de nos frères subsahariens, et des sahéliens en particulier, est d’autant plus aigue, qu’elle est fortement stimulée, voire irritée, par la mauvaise presse largement entretenue et répandue par l’aggiornamento flamo-iratiste,
Souffler sur les braises, qui persistent sur une partie croissante de notre frontière Est, est certes, un acte, nécessairement immoral, mais je crains qu’il ne soit devenu immoralement nécessaire pour que la France macroniste puisse laver l’affront subi.
De Gaulle n’a-t-il pas dit que : « la France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts.» !
Et si Macron voulait, par tous les moyens, prouver à ses alliés de l’OTAN et aux africains, qui n’ont pas encore osé franchir le rubicond de l’insoumission, qu’après le retrait de ses troupes du Sahel, il n y a plus que le déluge, et, le feu est partout !
INOPPORTUNE AUSSI, CAR L’INTERVIEWEUR EN QUESTION N’EST PAS N’IMPORTE QUI.
Yves Thréard est un intégriste de la droite raciste, anti-immigrée, anti-palestinienne
et islamophobe. Il est d’origine juive, tout comme son employeur Dassault, le propriétaire du Figaro.
Lors d'un débat sur le port du voile dans l'espace public sur la chaine LCI, un jour d’automne 2019, exactement le 15 octobre, il avait lâché sa roue libre et choqué la
France non raciste et le monde tout entier, en affirmant glacialement : « Je déteste la religion musulmane ».
Voilà l’homme, Mr le Président, que vous avez reçu et honoré au Palais et pour lequel vous avez déroulé tous les fastes de la République Islamique de Mauritanie.
Des deux choses, l’une ou l’autre, Mr le Président, ou vous ne le connaissez pas et vos collaborateurs n’ont pas fait le nécessaire, c’est la catastrophe ; ou vous le connaissez et vous faites comme si, alors là, c’est vraiment pire, c’est l’apocalypse.
Inopportune enfin, car certes, le peuple et l’Etat français sont des amis, mais, la France de Macron n’est pas fréquentable, sauf à vouloir sacrifier l’immense capital d’intérêts communs que nous partageons avec notre voisinage immédiat et à avoir concédé d’avance à rabaisser la République Islamique de Mauritanie, héritière des Almoravides, à l’insignifiant et peu glorieux rôle de petit supplétif pro-colonial, poste, déjà, convoité, si l’on en croit la presse, par un autre concurrent sahélien, un groupuscule armé parmi les multiples, qui œuvrent dans la région.
SUR LE FOND, IL DEVRAIT ÊTRE PLUS TRANCHÉ
« Ni échec, ni humiliation… », lance en pâture, notre Président au missionnaire venu le prospecter, et son regard souriant cachait mal le plaisir du mot bien choisi. La France ne peut qu’applaudir et saluer l’artiste, venu à son secours au bon moment.
« …mais, elle a sans doute raison de partir. », poursuit l’artiste, mais cette fois, en s’inclinant un peu, vers la gauche de son invité, comme s’il voulait s’adresser à quelqu’un d’autre………Sans doute, ses collègues du Sahel, qui travaillent son esprit.
En revanche, sur l’opportunité d’une base militaire, les mots étaient mal inspirés, plutôt vagues et ambigus, alors qu’il fallait marquer l’instant médiatique, en étant tranchant et ferme sur le principe.
On est contre une base étrangère en Mauritanie, par principe, parce que tout
simplement, Mr le Président, c’est la fin de la souveraineté et de l’indépendance du pays, dont vous avez la charge.
À Tidjikja, capitale de la résistance nationale, où se trouve le tombeau de votre illustre grand père ALLAH yarhmou, votre famille comme la mienne, ALLAH yarhamhoum, ont combattu, côte à côte, en faveur du projet national, et, soutenu le candidat Horma Bebana, ALLAH yarhmou, contre le candidat du colonialisme, vous n’allez tout de même pas, 63 ans après, nous faire retourner à la servitude coloniale, au moment où se lève et se libère toute l’Afrique !
En 2019, Mr le Président, je vous ai apporté un soutien presque affectif, le cœur, y était pour beaucoup, même si la raison avait sa part.
Pour l’avenir, nous verrons.
Je ne commettrai pas l’imprudence de finir ce ticket sans vous féliciter personnellement et vivement pour le pacte républicain et rendre un vibrant hommage à messieurs Daddah et Maouloud, qui ont beaucoup donné à ce pays, même si je trouve injuste la non association de l’UACPR aux grands évènements nationaux.
Mohamed Ahmed BABA AHMED SALIHI
Candidat indépendant aux Présidentielles 2007
2eme Vice Président de l’Union des Anciens Candidats à la Présidence de la République - UACPR
CONSULTANT
DEA en GEBM de l’UTC de Compiègne, Maître es Biochimie de l’USTL de Lille,
CECP de l’ICPL de Lille et Diplômé du WBI de Washington
JUSTE UN MOT SUR L’INTERVIEW DU PRESIDENT AU FIGARO
Puisqu’il concerne les intérêts stratégiques de notre pays, j’aurais aimé ne l’écrire ou ne le dire, qu’à qui de droit, en privé, en aparté, ou dans un cadre officiel et plus adéquat pour discuter sereinement des affaires de la nation, comme par exemple lors d’une audience accordée au BE de l’Union des Anciens Candidats à la Présidence de la République, UACPR, autorisée par l’Etat le 24-08-2022 et qui réunit, déjà, 19 Anciens Candidats sur les 24 vivants.
C’est un laboratoire d’idées, d’expertise et d’expériences, où se retrouvent des Faghihs, des Ministres, des Universitaires, des Financiers, des Professeurs de médecine, des Juristes, des Ingénieurs, des Experts comptables, des Officiers supérieurs et des Consultants …
Il n’est pas normal, même dans un régime d’exception, a fortiori une démocratie qui fait du dialogue, son leitmotiv phare, qu’il n’y ait pas de fil direct entre le Président de la République et les Anciens Candidats à la Présidence de la République.
Et puisqu’il n y’a point d’autre alternative, je me vois contraint de réagir publiquement, tant l’information objet de la présente requête est difficilement rattrapable, car elle date de quelques jours, et tant, sa vie est trop courte pour faire patienter davantage le commentaire, qu’elle suscite de ma part.
SUR LA FORME, LE MOMENT DE L’INTERVIEW EST MAL CHOISI
Inopportune, car le contexte régional paraît tendu et trop sensible, la thématique à
débattre semble passionnément délicate et délicatement passionnelle, et l’enjeu en discussion pourrait être lourd de graves conséquences pour le pays.
Il suffit d’un petit mot de travers, pour que soit allumé le feu à la paille sahélienne, en ce moment trop sèche.
Je peux, sans risques de me tromper, parier que la nouvelle élite au commandement au Mali, au Niger et au Burkina était à l’écoute, et, qu’elle lira et relira un papier, qui aura, alors, été confectionné aux seules dimensions d’un service commandé de l’étranger et rédigé par une main, pour le moins suspecte.
L’acuité auditive de nos frères subsahariens, et des sahéliens en particulier, est d’autant plus aigue, qu’elle est fortement stimulée, voire irritée, par la mauvaise presse largement entretenue et répandue par l’aggiornamento flamo-iratiste,
Souffler sur les braises, qui persistent sur une partie croissante de notre frontière Est, est certes, un acte, nécessairement immoral, mais je crains qu’il ne soit devenu immoralement nécessaire pour que la France macroniste puisse laver l’affront subi.
De Gaulle n’a-t-il pas dit que : « la France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts.» !
Et si Macron voulait, par tous les moyens, prouver à ses alliés de l’OTAN et aux africains, qui n’ont pas encore osé franchir le rubicond de l’insoumission, qu’après le retrait de ses troupes du Sahel, il n y a plus que le déluge, et, le feu est partout !
INOPPORTUNE AUSSI, CAR L’INTERVIEWEUR EN QUESTION N’EST PAS N’IMPORTE QUI.
Yves Thréard est un intégriste de la droite raciste, anti-immigrée, anti-palestinienne
et islamophobe. Il est d’origine juive, tout comme son employeur Dassault, le propriétaire du Figaro.
Lors d'un débat sur le port du voile dans l'espace public sur la chaine LCI, un jour d’automne 2019, exactement le 15 octobre, il avait lâché sa roue libre et choqué la
France non raciste et le monde tout entier, en affirmant glacialement : « Je déteste la religion musulmane ».
Voilà l’homme, Mr le Président, que vous avez reçu et honoré au Palais et pour lequel vous avez déroulé tous les fastes de la République Islamique de Mauritanie.
Des deux choses, l’une ou l’autre, Mr le Président, ou vous ne le connaissez pas et vos collaborateurs n’ont pas fait le nécessaire, c’est la catastrophe ; ou vous le connaissez et vous faites comme si, alors là, c’est vraiment pire, c’est l’apocalypse.
Inopportune enfin, car certes, le peuple et l’Etat français sont des amis, mais, la France de Macron n’est pas fréquentable, sauf à vouloir sacrifier l’immense capital d’intérêts communs que nous partageons avec notre voisinage immédiat et à avoir concédé d’avance à rabaisser la République Islamique de Mauritanie, héritière des Almoravides, à l’insignifiant et peu glorieux rôle de petit supplétif pro-colonial, poste, déjà, convoité, si l’on en croit la presse, par un autre concurrent sahélien, un groupuscule armé parmi les multiples, qui œuvrent dans la région.
SUR LE FOND, IL DEVRAIT ÊTRE PLUS TRANCHÉ
« Ni échec, ni humiliation… », lance en pâture, notre Président au missionnaire venu le prospecter, et son regard souriant cachait mal le plaisir du mot bien choisi. La France ne peut qu’applaudir et saluer l’artiste, venu à son secours au bon moment.
« …mais, elle a sans doute raison de partir. », poursuit l’artiste, mais cette fois, en s’inclinant un peu, vers la gauche de son invité, comme s’il voulait s’adresser à quelqu’un d’autre………Sans doute, ses collègues du Sahel, qui travaillent son esprit.
En revanche, sur l’opportunité d’une base militaire, les mots étaient mal inspirés, plutôt vagues et ambigus, alors qu’il fallait marquer l’instant médiatique, en étant tranchant et ferme sur le principe.
On est contre une base étrangère en Mauritanie, par principe, parce que tout
simplement, Mr le Président, c’est la fin de la souveraineté et de l’indépendance du pays, dont vous avez la charge.
À Tidjikja, capitale de la résistance nationale, où se trouve le tombeau de votre illustre grand père ALLAH yarhmou, votre famille comme la mienne, ALLAH yarhamhoum, ont combattu, côte à côte, en faveur du projet national, et, soutenu le candidat Horma Bebana, ALLAH yarhmou, contre le candidat du colonialisme, vous n’allez tout de même pas, 63 ans après, nous faire retourner à la servitude coloniale, au moment où se lève et se libère toute l’Afrique !
En 2019, Mr le Président, je vous ai apporté un soutien presque affectif, le cœur, y était pour beaucoup, même si la raison avait sa part.
Pour l’avenir, nous verrons.
Je ne commettrai pas l’imprudence de finir ce ticket sans vous féliciter personnellement et vivement pour le pacte républicain et rendre un vibrant hommage à messieurs Daddah et Maouloud, qui ont beaucoup donné à ce pays, même si je trouve injuste la non association de l’UACPR aux grands évènements nationaux.
Mohamed Ahmed BABA AHMED SALIHI
Candidat indépendant aux Présidentielles 2007
2eme Vice Président de l’Union des Anciens Candidats à la Présidence de la République - UACPR
CONSULTANT
DEA en GEBM de l’UTC de Compiègne, Maître es Biochimie de l’USTL de Lille,
CECP de l’ICPL de Lille et Diplômé du WBI de Washington