Les Gardiens du Vivre Ensemble réaffirment leur attachement à la politique modérée de feu Kane Hamidou Baba et soutiennent le candidat Ghazouani

jeu, 27/06/2024 - 19:25

Un groupe de leaders et de militants de la Coalition Vivre Déclaration Ensemble (CVE), a réaffirmé ce jeudi 27 juin courant l’ancienne Maison des jeunes à Nouakchott, son attachement à la politique modérée de son Président le regretté Kane Hamidou Baba.

Ledit groupe a annoncé son retrait immédiat de la campagne du candidat à l’élection présidentielle du 29 juin 2024 Biram Dah Abeid.

Les initiateurs de la manifestation politique organisée à l’ancien Maison des jeunes, en présence de leurs partisans et sympathisants ont condamné ce qu’ils ont appelé le « discours de haine »  du candidat Biram.

Le groupe présidé par Didi Ould Moustapha, président de la commission politique de la CVE, s’est engagé aussi à combattre avec force le discours de provocation raciale du candidat Biram visant selon une déclaration distribuée aux journalistes « à semer la discorde entre les composantes de notre peuple ».

La CVE a exprimé par ailleurs son soutien inconditionnel et son appui au programme du candidat à la présidence Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ould Ghazouani.

Elle indique avoir lancé une vaste initiative nationale sous le nom « Gardiens du Vivre Ensemble » dont les activités seront concentrées dans les régions à composition démographique diversifiée.

La Coalition s’est engagée d’honorer la mémoire du président fondateur feu Hamidou Kane en formant un parti politique à composition ethnique diversifiée reflétant la diversité de la Mauritanie et respectant la pluralité politique de la République.

La CVE a rappelé dans sa déclaration, les troubles raciaux qui avaient suivi les présidentielles de 2019 et qui avaient conduit à l’époque à sa création avec comme objectif principal de préserver la paix sociale et de promouvoir le vivre-ensemble entre toutes les composantes ethniques du peuple mauritanien.

Ses initiateurs avaient inscrits comme priorités la lutte contre l’exclusion, la résolution du passif humanitaire, les questions foncières et l’officialisation des langues nationales.

Mais la disparition tragique et brusque du président fondateur, « a offert à certains extrémistes une opportunité inespérée d’infiltrer la coalition », indique la déclaration, selon laquelle, profitant du vide, ils ont créé une nouvelle alliance, principalement composée de membres vivant à l’étranger, connus pour leur hostilités à tout projet d’unité nationale.

Indexant l’alliance de s’être écartée des objectifs initiaux, les intervenants l’ont également accusé de surfer sur l’actuelle présidentielle pour mettre en œuvre leur plan diabolique et « se sont activement engagés en faveur du candidat Biram » note le dit communiqué.