Une école républicaine qui frustre les inspecteurs et humilie les enseignants peut-elle réussir ? Le virement de l’indemnité de l’éloignement est toujours perçu comme un moment de soulagement pour le Personnel de l’Éducation. Mais les deux premiers trimestres de l’année 2024 ont fait déchanter tout le monde : instituteurs, professeurs, inspecteurs aussi bien du fondamental que du secondaire !
En effet, la majeure partie du Personnel éducatif a constaté en plus du retard du versement des indemnités à temps, des ponctions importantes opérées sur les montants à percevoir.
C’est ainsi, que certains ont constaté des retraits allant jusqu’à plus de la moitié de la prime due donc de 1000 MRU à plus de 9 500 MRU par endroit !
Inspecteurs de l’Education marginalisés
Ce qui choque cependant dans cette nouvelle grille de ponctions est la grande disparité constatée chez les inspecteurs qui sont marginalisés encore une fois de plus :
au Guidimakha, et à Selibaby, précisément, le professeur perçoit 13 400 MRU, l’instituteur 4 800 MRU tandis que l’Inspecteur qui est au début et à la fin de toute l’action didactique ne perçoit que 4 600 MRU ; n’est pas – ce-pas une grosse aberration ?
À Maghama, également, l’Inspecteur perçoit en deçà du professeur et de l’instituteur.
Le personnel éducatif prend son mal en patience
Et pourtant, l’Inspecteur tant malmené est censé suivre, contrôler, évaluer et certifier tout le processus de l’action, mais hélas… Malgré les fortes canicules du moment et les frustrations qui s’accumulent, le personnel éducatif prend encore son mal en patience en attendant et observant les programmes des candidats pour savoir où se donner de la tête ? Une question taraude les esprits cependant : une école républicaine qui frustre les inspecteurs et humilie les enseignants peut-elle réussir ?
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