Le gouvernement mauritanien a accordé six permis de recherche de phosphate à six sociétés différentes
Pour certains observateurs, si les données disponibles sur la possible exploitation de cette ressource, notamment dans le sud du pays (Brakna et Gorgol), la délivrance de six permis d’exploration à autant de sociétes différentes est bien le signe d’une volonté d’accélérer le développement d’un secteur qui pourrait être d’un grand apport pour l’agriculture et l’industrie en Mauritanie.
En janvier 2024, le ministère des Mines a posé la première pierre d’une usine de transformation, dans le cadre du projet d’exploitation du phosphate des mines de Boffal-Lebeïra. En 1980, les réserves du site étaient estimées à plus de 160 millions de tonnes, mais la production n’a jamais démarré malgré l’implication de différents investisseurs dans le projet.
Pour rappel, en Mauritanie, le secteur extractif représente près de 30% des revenus de l’État et plus de 70% des exportations en 2022. Cette contribution à l’économie nationale, tirée par l’or et le minerai de fer, pourrait être améliorée avec le développement d’autres secteurs tels que les phosphates.