Le président du tribunal a ouvert l’audience à 10h 04 en ces termes : « Nous continuons à interroger les accusés. Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, s’il vous plaît. »
L’ancien président est sorti du banc des accusés et s’est assis devant les juges du tribunal, et le président s’est adressé à lui : « Lors de la dernière séance, nous nous sommes arrêtés au sujet de l’abus de confiance puisque le témoin a déclaré qu’il bénéficiait des faveurs de la sécurité présidentielle pour son trafic en ce sens que celle-ci l’accompagnait à l’aéroport et le sécurisait.Avez vous un commentaire à ce propos ? »
– L’ancien président a commencé ses réponses en réaffirmant son adhésion à l’article 93 de la Constitution, notamment la partie relative à l’incompétence de la cour.
« A propos de cette accusation, je n’ai jamais eu connaissance de ce sujet, et je ne crois pas non plus que cela. Il n’a pas donné de preuve à ce sujet. Ce dossier a été fabriqué par un groupe de personnes bien connues pour me nuire »
– Le juge est intervenu : « Nous passons maintenant à une autre accusation, relative cette fois ci au fait que vous faisiez du commerce ce qui est incompatible avec le poste de président de la République »
Nous avons entendu ici des témoins déclaré que vous leur avez remis des sommes d’argent dans ce cadre a dit le juge.
L’ancien président a répondu : « Cette affaire n’est pas fondée. » Le juge l’interrompt : « Pourquoi lui avez-vous donné de l’argent pour construire une usine à Nouadhibou ? »
L’ancien président a répondu : « Je ne lui ai pas donné une seul ouguiya ni un euro. Ce ne sont que des mensonges dont les auteurs visent à nuire ».
– Le juge lui a demandé : « Dans le cadre de la même accusation, et selon les pièces du dossier, il y a une déclaration et des témoignages que vous déposiez de grosses sommes d’argent chez des commerçants. Dans quel but faisiez vous cela ? Est-ce du commerce ou est-ce que ce sont des dépôts ? » L’ancien président a répondu : « Ce que les deux témoins ont déclaré ici est clair. » C’est de l’argent que j’avais dans le cadre descampagnes électorales, et cela n’a rien à voir avec le commerce ».
Le juge demande quels rapports avez-vous avec l’usine d’eau minérale (Al-Asil), l’ hôtel de la ville de Chami, l’usine d’aluminium à Nouakchott, et des stations-service (Hydro 24)?
L’ancien président répond que ce sont des accusations portées gratuitement contre lui.
C’est d’ailleurs la même chose concernant cet argent et ces immeubles confisqués et dont on dits qu’ils m’appartiennent a ajouté l’ancien président.
Le juge l’interrompt : « Le propriétaire de l’immeuble a déclaré que vous avez essayé de l’acheter la tentative d’achat entre-t-elle dans le cadre d’une transaction commerciale ? » L’ancien président a répondu : « m’est il interdit d’acheter et de vendre ?! Le juge a répondu : « Non, mais M. Mohamed, laissez-moi vous expliquer que vous êtes devant un tribunal qui a un dossier et qui l’examine et fait son travail. Dans ce cadre le tribunal , vous présente les accusations qui figurent dans le dossier et vous entend pas besoin de vous emporter « . Il a poursuivi. L’ancien président a déclaré : « Je demande parce que les accusations dans le dossier devant moi ne sont que des achats et des ventes. Cet immeuble m’a été offert par son propriétaire en 2020, c’est-à-dire après mon départ du pouvoir. Concernant les sociétés je n’ai rien à avoir avec elles , leurs propriétaires sont connus, leurs affaires sont documentées, et les enquêteurs qui ont constitué ce dossier disposent de tous les documents les concernant. Je n’ai pas pratiqué le commerce tout au long de ma présidence, et je ne me suis pas immiscé dans des affaires ou transactions commerciales, et mon nom n’est entré dans aucune opération commerciale, ni avant ni après la présidence » a dit ould Abdel Aziz.
– Le juge lui a demandé : « On va au-delà de l’accusation d’enrichissement illicite. Comprenez-vous ? » Les enquêtes indiquent que vous personnellement et les membres de votre famille et vos proches possédez une grande fortune. Et vous, en tant que président, comme vous l’avez déclaré, ne pratiquez pas le commerce, et les membres de la famille n’ont pas exercé d’activités commerciales qui leur permettraient pour posséder cette richesse. Quelle est votre réponse ? » L’ancien président a répondu : « La richesse ? » Le juge a répondu : « Les actifs financiers, les usines, et les entreprises.
« Les entreprises et la fortune en mon nom sont légales et justifiées, et ce qui signifie que les membres de ma familles qui sont adultes je ne pourrais répondre à leur place. Mon argent a ne origine légitime et légale a dit l’ancien président.Une partie de cet argent remonte à 2019 et les 50 voitures Hilux vous connaissez leur histoire ».
Le juge l’a interrompu : Nous demandons la source de cet argent. L’ancien président a répondu : « L’argent en ma possession ne contient pas une seule ouguiya venus des comptes de l’état mauritanien. Il y a des choses dont je ne veux pas parler parce qu’elles peuvent toucher des personnes qui exercent encore aujourd’hui dans ce pouvoir, et peuvent aussi affecter des pays étrangers. » L’ancien président a poursuivi : « Certaines de mes propriétés m’appartenaient avant ma présidence ce dossier, composé de 12 000 pages, ne prouve rien sr la prétendue corruption ».
« Avant mon départ du pouvoir, il y avait 100 voitures Toyota Hilux flambant neuves qui ont été achetées pour la campagne présidentielle de 2019, mais elles ne sont arrivées qu’après la fin de la campagne ».
– Le juge lui a demandé : « Confirmez-vous l’existence d’objets d’une valeur de 2,5 millions de dollars ? » L’ancien président a répondu : « Oui, je les confirme. » Le juge lui a demandé : « Leur source? Il a répondu: » des cadeaux. »
– Le juge: « Vous avez souligné dans vos déclarations un compte à la Société Générale dans lequel il y avait 3 millions de MRU, alors que les documents confirment l’existence d’un autre compte à votre nom dans une autre banque ? » L’ancien président a répondu : « Oui, j’ai mentionné mon compte à la Société Générale et celui de la GBM Bank », le juge l’interrompit: « Ce n’était pas mentionné dans le procès-verbal ? » L’ancien président répondit : « C’est bien mentionné dans le premier procès-verbal.” Le juge vérifie les documents devant lui et s’adresse à l’ancien président en disant: « Oui, dans le premier relevé, il y a un compte à la GBM Bank qui contenait 35 millions d’ouguiyas. »
–Le juge lui demande : « Quels sont les détails de vos biens immobiliers ? » L’ancien président a répondu : « Ils sont tous dans la déclaration » Le juge lui a demandé : « Vous possédez une usine au Trarza? » Le président a répondu. « Elle appartenait à mon fils qui avait un partenaire un certain Mohamed Lemine , après le décès de mon fils le partenaire est venu me voir et je lui ai demandé de s’en occuper parce qu’en tant que président de la République j’étais occupé à diriger l’État et le partenariat entre les 2 hommes remonte à 2006. »
Le juge lui a demandé : « Avez-vous une idée de quand elle a été créé et pourquoi ? » Il a répondu : « Je n’en sais rien. Mohamed Lemine est là et il vous donnera les détails »
– Le juge lui a demandé : « Possédez-vous du bétail ? » Il a répondu : « J’avais un troupeau de vaches, mais elles sont toutes morte . ». Le juge lui a demandé : « Et les chèvres ? » Il a répondu : « Je ne connais pas leur nombre. C’était de l’ordre de 40 et il en restait 7 ou 8. Avant, j’avais des buffles au nombre de 20, et maintenant peut-être il en reste 3. Les chameaux je ne les ai pas en ce moment. »
– Le juge lui a demandé : « Vous avez parlé d’un cadeau que vous avez reçu du président d’un pays ami» Il a répondu : « Oui, un cadeau et son montant vous est transmis en écriture » Le juge a dit : « 6,5 millions d’euros.
– Le juge lui a demandé : « Maintenant, on va au-delà de l’accusation de recel, comprenez-vous son sens ? » L’ancien président a répondu : « Oui, » Le juge a poursuivi : « Vous avez acheté des terrains et des camions après votre départ du pouvoir avec l’homme d’affaires Salman ould Ibrahim voliez vous blanchir de l’argent par ces opérations. » L’ancien président a répondu : « Ce sont des accusations faites par ceux qui ont fabriqué ce dossier. J’ai plutôt déposé des fonds de campagne auprès des hommes et des banques. Quant à l’immeuble que vous évoquez , le président a le droit de donner à l’un des membres de sa famille, et je ne pense pas que cela soit interdit. »
– Le juge lui a demandé: « Les déclarations de Mohamed Mashri Saleh dans les dossiers de la police indiquent que les membres de votre famille avaient l’habitude de déposer des milliards auprès de lui et qu’il créait des sociétés fictives et déposait des sommes dans leurs comptes ? » Il a répondu : « Cette personne que vous avez nommée est celle qui dirigeait l’ONG Rahma et ses membres sont connus. » L’un des avocats a exigé qu’il soit cité comme témoin. Le procureur de la république a répondu qu’il était en fuite, alors l’ancien président est intervenu et s’est adressé à lui en disant : « Qui l’a fait fuir ? Qui l’a menacé ? Qui l’a torturé jusqu’à ce qu’il quitte le pays alors qu’il était dans le coma ?!
– Le juge continue : « L’autre chef d’accusation est l’entrave à la justice? » L’ancien président a répondu : «. J’avais l’habitude de dire au juge que je suis protégé par l’article 93 de la constitution, en tant qu’ancien président de la république j’étais contrains de signer à la police quand je me dirigeais vers la police, certains citoyens ont commencé à se rassembler autour de moi et à m’escorter, et il semblait que cela dérangeait le régime, alors ils ont décidé de me faire signer les lundis, mardis et vendredis à midi, de sorte que je rate la prière du vendredi. Une fois, la police m’a intercepté et m’a demandé de ne pas aller signer, le lundi d’après lors de mon entretien avec le juge, il m’a dit pourquoi je ne suis pas venu signé le vendredi je li ai expliqué la raison .Alors le juge m’a informé le 31 juin que je n’avais pas signé et m’a envoyé en prison il a ordonné mon emprisonnement »
– Le juge lui a demandé : « La dernière accusation est l’accusation de blanchiment d’argent. » L’ancien président l’a interrompu : « Mon argent est propre et donc je ne l’ai pas blanchi. »
Questions du Procureur de la république
– il a commencé par demander : « Le gouvernement prévoyait-il de vendre les écoles avant votre contact personnel avec le Premier ministre et de l’informer de la décision de les vendre ? » L’ancien président a répondu : « Ce sont des questions liées à la pouvoirs du Président. » le procureur l’interrompit : « Mais la décision n’a été prise que par un coup de fil de votre part ? » L’ancien président a répondu : « Les documents sont disponibles et les affaires sont coordonnées entre le président et le gouvernement, et s’il s’avérait nécessaire, la mise en place d’un comité ministériel, cela se faisait »
Il lui demande : « Le ministre de l’Éducation a dit qu’il n’avait pas demandé la vente des écoles et que la décision venait d’en haut » L’ancien président a répondu : « Ce sont des questions liées au gouvernement et les documents sont là » . le procureur lui a demandé : « Avez-vous des études qui recommandent ces ventes ? » L’ancien président a répondu : « C’est une action gouvernementale qui est soumise à des procédures et je n’en parlerai pas ici. » Il l’a interrompu : « Vous refuser d’en discuter devant le tribunal? » L’ancien président a répondu: « J’ai dit que je n’en discuterai pas. Dans le respect du principe de séparation des pouvoirs »
« La vente des écoles a-t-elle été annoncée dans votre programme électoral? ? » L’ancien président a répondu : « Mon programme électoral comprend tout ce qui renforce la sécurité du citoyen, sa santé et sa stabilité, améliorant son vecu et fait avancer le pays en préservant l’intérêt général . » Il demandé : « Le ministre de l’Éducation a dit que les écoles vendues étaient destinées à l’enseignement des enfants d’une certaine classe sociale. Le président a répondu: «Ce que le ministre a dit verbalement ici; il en avait écrit le contraire »
– Le procureur lui a demandé : » Pourquoi les terrains des écoles n’ont-ils pas été conservés au lieu d’etre vendus et transformés en marchés ? Aziz répond quelle importance de garder un bien immobilier sans exploitation ! L’État en avait besoin, et c’est dans une zone commerciale, et il est naturel qu’elle se transforme en marchés.
– Le procureur lui a demandé : » Il y a 15 terrains du terrain dans le complexe olympique, qui appartenaient à votre fils. Est-ce exact ? » L’ancien président a répondu : » Ces terrains ont été vendus aux enchères publiques sous la supervision d’un comité présidé par le directeur général du Trésor de l’époque, et les conditions de vente ont été respectées précisées dans le dossier et n’ont pas été vendues à une personne mais plutôt à des personnes . » Le procureur lui demande : « Est-il vrai que ces pièces ont été vendues à 32 millions d’UM et votre fils les a achetées pour 1 million ? » L’ancien président a répondu : « La vente qu’il a faite était conforme à la loi et a été approuvée en Conseil des ministres »
– Il lui a demandé : » Mouhiddine Ould Ahmed Salek a dit qu’il a obtenu le nouvel accord de l’aéroport de votre part grâce à la médiation de Cheikh -Ridha. Est-ce vrai ? » L’ancien président a répondu : » C’est sans fondement Le projet est étudié et les décisions le concernant sont prises, sans médiateur le dossier de prêt s’est conclu entre deux entreprises de manière claire et avec l’accord du conseil d’administration de la SNIM et était dans l’intérêt de l’Etat. »
Il l’interrompt : « C’est un gaspillage des biens de l’Etat parce que les banques ont refusé de prêter à Al-Najah et parce que la SNIM n’est pas un prêteur. » L’ancien président a répondu : « La SNIM a étudié le dossier et l’a approuvé. Ce qui importe, c’est que l’État a construit un aéroport et la SNIM a donné son prêt avec intérêt et contre caution, et elle a le droit de le faire »
– Le juge lui a demandé : « Vous avez une station balnéaire au PK75 sur la route Nouakchott-Akjoujt ? » L’ancien président a répondu : « C’est exagéré c’est une gazra. l’ancien président a répondu : » J’ai entendu dire que des travaux ont été réalisés au nom de la SNIM pour un montant de 250 millions d’ouguiyas, et je vous assure que toute la région, y compris Benichab, ne vaut pas ce montant, une enquête doit être ouverte à ce sujet pour savoir qui a commandé ces constructions car son but est le détournement de fonds ».
Il lui demande : « Vous avez dit que les Mauritaniens font la course aux entreprises qui viennent ici. Vos proches en faisaient ils partie ? L’ancien président a répondu : « Je n’en ai aucune connaissance. Ce que j’ai dit est connu de tous les Mauritaniens, et sa preuve est le contrat de transport d’électricité à Nouadhibou, que nous avons réduit de 35 millions de dollars, et un autre contrat lié au ligne électrique au nord de la capitale près de l’université, qui a été remportée par la société Wärtsila, des courtiers sont donc intervenus auprès du financier, la Banque islamique de développement, qui a suspendu le financement et nous avons dû payer l’acompte pour démarrer les travaux aux frais de L’Etat mauritanien à cause de la situation de l’électricité à Nouakchott à l’époque, avant que le patron de la banque ne vienne ici présenter ses excuses et débloquer le financement. Dans tous les cas, si les parents du président et de sa tribu sont interdits de travail et de commerce, cela doit être inscrit dans la constitution.»
Question : « Avez-vous donné des instructions à l’ancien ministre des Finances pour créer la société MCD, qui allait créer une usine d’avions, et avez-vous enquêté sur les partenaires étrangers ? » L’ancien président a répondu : « L’ambassadeur à Washington est venu me voir avec une délégation, et j’ai demandé au ministre de discuter de la question avec eux et la société a été créée ».
Pouvez-vous nous donner votre situation financière avant et après le pouvoir ? » permis pour tous mes biens depuis que je suis entré au pouvoir et 48 heures après avoir quitté le pouvoir, j’ai reçu de l’argent et des voitures ont augmenté ma propriété et j’ai quitté le pays pendant trois mois, après quoi le problème a commencé et ma propriété a été confisquée. » L’agent l’a interrompu. : « Quand la saisie de vos biens a-t-elle eu lieu ? » L’ancien président a répondu : « Vous savez mieux. Il y a une différence.
Question : « Vous êtes propriétaire d’un terrain dans l’ancien aéroport ? » L’ancien président a répondu : « Non, depuis 2003 je ne suis plus propriétaire d’un seul terrain, 2006 j’ai eu 6 ou 7 terrains et je ne les ai pas payés, mais les ai gardés jusqu’à mon arrivée au pouvoir, où je les ai remis aux gestionnaires immobiliers. »
Question: « Est-ce qu’Hydro 24 vous appartient ? » L’ancien président a répondu : « Je ne possédait aucune entreprise et n’exerçait aucun commerce pendant ou après la décennie. »
Question: « Avez-vous enregistré de l’argent au nom de vos enfants et des membres de votre famille ? »
L’ancien président a répondu : « Je n’ai pas enregistré de propriété au nom de mes enfants. Les adultes sont responsables d’eux-mêmes et les jeunes sont responsables d’eux.
Question: « Il y a des comptes dont un compte au nom d’un des membres de votre famille avec 1,7 milliard d’UM ? » l’ancien président lui a répondu : « Je n’en ai pas connaissance »
Question : des membres de votre famille faisaient-ils du commerce ? » L’ancien président a répondu : « Cela ne me concerne pas en tant que président posez-leur la question. »
Question: « Est-il vrai qu’il y a une usine d’aluminium à Nouakchott qui a été créée spécialement pour approvisionner le Palais des Congrès lors de sa construction ? » L’ancien président a répondu : « Je répète que je ne possède aucune usine ».
Question: « Le premier jour du procès, vous vous êtes présentés comme un représentant l’ONG Rahma» L’ancien président l’a interrompu : « Je ne me suis pas présenté comme son représentant parce qu’elle a une administration, mais quand J’ai constaté son absence, j’ai dit que j’étais prêt à en répondre.
Question : « Comment expliquez-vous le passage de 24 milliards d’anciennes UM sur le compte de la l’ONG Rahma ? » Le président lui répond: «je ne suis pas concerné par la question. »
Question: « Étiez-vous responsable de l’ONG après le décès de feu Ahmedou ? » L’ancien président a répondu : « Après sa mort, une réunion a eu lieu et son frère a repris la direction. »
Question : « C’est son frère qui a dit cela. » L’ancien président a répondu : « Je ne suis pas concerné par la question, et je constate son absence. »
Question: « Possédez-vous un hôtel à Chami ou est-ce qu’un de vos enfants en est propriétaire ? »
L’ancien président a répondu : « Je ne le possède pas, et je ne pose des questions que sur les enfants»
– A 16h40, le juge a levé l’audience