« Ceux qui sont en position de pouvoir doivent comprendre la leçon. Ils peuvent prendre mon cas comme exemple », a posté le talentueux et jeune journaliste Saleck Zeid sur compte Linked in
Et d’ajouter : Et d'ajouter non sans une part d’étonnement et d’incompréhension : « avant-hier, j’ai été détenu dans un poste de police et aujourd’hui je suis dans un hôtel cinq étoiles dans un autre pays ».
Pour le collègue c’est la vie.
C'est quelque chose de paradoxal qui n'arrive qu'aux africains, devons-nous reconnaitre, nous autres journalistes crédibles, pour mettre en exergue la différence avec nos collègues peshmergas qui exercent leur chantage sur les hauts fonctionnaires de la République.
« Aujourd’hui, les gens vous embrassent la main et demain ils vous donneront un coup de pied dans le dos quand vous perdrez votre position », conseille Saleck Zeid
Et de conclure à propos de son chic séjour nigérien en provenance d’un commissariat de police dans la capitale mauritanienne Nouakchott en cette période de célébration de la liberté de presse : « Voici Niamey, où nous discuterons de l’impact du journalisme d’investigation sur la lutte contre la corruption en Afrique de l’Ouest ».