Le parti Insaf vit au rythme des rebondissements à la suite du refus d’El Ghassem Ould Bellali de le nommer au poste de maire de Nouadhibou, restant depuis incapable de fixer son choix sur un seul candidat.
Après avoir porté son choix, à la suite du renoncement d’El Ghassem Ould Bellal ide se présenter aux futures élections municipales sous l’étiquette du parti Insaf, optant plutôt pour El Karama, le parti au pouvoir investit le responsable des pêches à la fédération Insaf Cheikh Abbe El Hameoui avant de se rétracter et de le remplacer par le directeur général du port de la pêche artisanale (port de la Baie du Repos), Taleb Ould Sidi Ahmed.
Ce n’était pas pour longtemps, puisque Insaf renonçât une nouvelle fois et relançât de nouveau Hameoui, avant de changer de décision et de se fixer finalement sur le directeur général adjoint de l'Agence de promotion des investissements Ahmed Ould Khattri.
Le Parti Insaf parie sur la nomination d'un maire issu de la frange des haratines pour décrocher le siège de maire de la commune de Nouadhibou, suivant une vision partisane, selon laquelle la compétition d’El Ghassem Ould Bella à Nouadhibou ne sera tranchée que par un candidat Haratine.
Ce que les habitants de Nouadhibou ont qualifié de mépris à leurs égards, comme s’il n’y a personne parmi eux capable de rivaliser pour le siège.
L’ex parti de l’Union Pour la République (UPR), soit l’actuel Insaf avait recouru, dans sa ferme volonté de concurrencer Ould Bellali au cours de précédentes élections, à la frange des Haratines, dirigée à l’époque par un ministre du gouvernement de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz, de la frange des maures
La ville de Nouadhibou connait une rude compétition au cours des présentes élections, où des prévisions évoquent la défaite du parti Insaf, tout en se contentant d’un seul député, selon les pronostics