Selon une source proche du dossier du détournement de la banque centrale de Mauritanie (BCM) qui a souhaité garder l’anonymat, la défense des personnes incriminées est à l’origine du retard dans la fixation de la date du procès, en faisant appel de la décision de déferment devant le tribunal.
Cette même source précise que l’enquête s’est achevée depuis quelque temps et a été transmise au tribunal chargé de la lutte contre la corruption avec la demande de fixer la date du procès, mais la décision de la défense de faire appel a retardé cette échéance.
La même source qui a nié tout retard dans l’évolution du dossier, a réaffirmé que la détention préventive légale des prévenus ne s’est pas achevée rejetant par la même un recours à leur détention arbitraire.
Les personnes détenues sont au nombre de 7 accusées dans un scandale qui a secoué la banque centrale de Mauritanie après la découverte, lors d’opérations de contrôle de la disparition dans une caisse annexe de devises de la banque de 938.000 euros et près de 600.000 dollars en plus de la découverte de faux billets de banque d’une valeur de 116.000 dollars et 127.000 euros.
Les proches des détenus avaient organisé ce mercredi un sit-in de protestation pour réclamer que soit fixée la date du procès.