Mauritanie-politique/UPR : Y a-t-il un pilote dans l’avion ?

sam, 23/11/2019 - 11:19

Quelques jours seulement après son arrivée mouvementée qui s’apparente à une volte-face ardue pour exprimer son mécontentement, l’ex président du pays M. Mohamed O. Abdel Aziz a présidé jusque tard dans la nuit du mercredi 20 novembre, au nouveau siège flambant neuf de l’Union Pour la République, ex-parti au pouvoir, une réunion avec la commission chargée de sa gestion.

Ould Abdel Aziz, portait un habit traditionnel lors de son arrivée au siège du parti (voir photo). S’installant sur le siège du président il avait à sa droite le président de la commission Seyidna Ali O. Mohamed Khouna et à sa gauche l’ex-vice président de l’assemblée Nationale Boidjel O. Houmeid.

A cette réunion ont assisté le ministre du pétrole de l’énergie et des mines, Mohamed O. Abdel Vettah qui en même temps officiait comme chauffeur du président à la sortie de la réunion aux environs de 1 heure du matin après quatre d’horloge de débats et l’ancien député et chargé de communication de l’UPR M. Sid’Ahmed O. Ahmed.

A la fin de la réunion débat le président n’a fait aucune déclaration surtout sur ce problème récurrent de référence du parti qui l’a divisé en deux : Une parie pour l’effacement de l’ex- président Aziz pour ouvrir le parti sur d’autres options avec à sa tête le nouveau président élu Mohamed ould Cheikh El Ghazwani.

Ce groupe est dirigé par l’ex-député UPR El Khalil ould Teyib. Le deuxième groupe qui cherche à mettre en selle Mohamed Ould Abdel Aziz venu à la rescousse au moment où il est très décrié tant par un grand pan de la population que par une grande partie de l’opposition. Ce groupe est dirigé par Boidiel et ould Mohaled Khouna.

Rappelons que c’est Mohamed O. Abdel Aziz qui est le fondateur de l’Union Pour la République, parti au pouvoir crée en 2009 et il en a été le premier président. Mais cette présidence n’est pas une présidence à vie. L’homme peut fonder ce parti mais ses structures peuvent toujours élire quelqu’un à sa place. Surtout si celui-ci n’est plus au pouvoir.

Alors Wait and See.

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