La Mauritanie et leFonds monétaire international (FMI)poursuivent les décaissements au titre du programme de la facilité élargie de crédit (FEC) approuvé par le Conseil d’administration du FMI le 6 décembre 2017 pour un montant global de 115,920 millions de DTS, soit environ 158,4 millions de dollars (au taux de change actuel).
En effet, une mission du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par M. Eric Mottu a séjourné à Nouakchott du 26 septembre au 9 octobre 2019 pour discuter de la quatrième revue du programme économique et financier appuyé par un arrangement triennal au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC).
Sur ce, les deux parties ont conclu un accord pour la quatrième revue du programme de la FEC. Sous réserve de l’approbation de la Direction générale et du Conseil d’administration du FMI, la Mauritanie bénéficiera d’un cinquième décaissement de 16,56 millions de DTS (environ 22,6 millions de dollars) à la suite de l’examen du dossier par le Conseil d’administration prévu en décembre 2019.
Toutefois, les opinions exprimées dans les conclusions de mission des services du FMI en Mauritanie incluent des déclarations suivantes :
La mise en œuvre du programme économique a été bonne, et le programme continue d’être sur de bons rails.
Tandis que la croissance économique s’est accélérée et devrait atteindre 6,9 % cette année, tirée à la fois par les secteurs extractifs et non-extractifs.
Et les politiques économiques maîtrisées devraient continuer, tout en tenant mieux compte des besoins sociaux.
Malgré des risques exogènes considérables liés à la volatilité des cours des matières premières et la décélération de la croissance mondiale, le FMI indique que la croissance du pays devrait également dépasser les 6% en 2020. Des perspectives renforcées par l’exploitation prévue de gisements de gaz offshore.
Les deux parties ont eu par ailleurs, des discussions constructives sur les politiques et les réformes économiques permettant d’assurer la stabilité macroéconomique, d’accélérer la croissance inclusive et de réduire les inégalités sociales et la pauvreté.