Nous constatons ce dernier temps une polémique alimentée par plusieurs tendances au sujet de ce qu’on appelle AGOA nous aimerions préciser pour les uns et pour les autres comme pour l’opinion nationale que la CLTM et le mouvement ELHOR étaient au cœur des tractations devant aboutir à la décision du gouvernement américain de suspendre l’accord AGOA avec la mauritanie sous conditions de l’élimination de l’esclavage et du respect des droits humains et syndicaux.
Ces discussions la CLTM les avait menées avec plusieurs parties dont entres autres :
Le syndicat américain et hauts responsables du département américain,la Confédération Syndicale Internationale CSI ainsi que d’autres parties dont des experts et juristes internationaux.
Les discussions après plusieurs échanges se sont poursuivies à Genève, à Bruxelles et à Nouakchott.
La plate forme avancée etait une demande de suspension et nom de suppression de l’accord,la synthèse que la CSI avait soumise au gouvernement mauritanien en atteste.
Aujourd’hui le débat est ouvert sur la question à savoir: levée de la suspension ou maintient de l’accord, ce débat d’aujourd’hui nous amène à se poser la question : y a-t-il avancée ou pas ? en ce qui concerne l’élimination de toutes les formes des pratiques de l’esclavage et le respect des droits humains et syndicaux dans le pays.
Est ce que les nouvelles autorités ont eu le temps de cerner le dossier qui est aussi lié à d’autres facteurs andogenes et exogènes de très fortes pertinences.
Enfin je souhaite que l’ensemble des parties concernées et acteurs nationaux ne renient pas à leurs engagements et à leurs positions de principe initiaux en faveur des causes justes car les raisons ayant motivées au départ la décision de suspendre AGOA avec la Mauritanie persistent encore,mais nous
sommes disposés à aider à la solution si les nouvelles autorités expriment la bonne volonté de mettre fin effectivement à ce fléau éhonté et du respect des droits syndicaux et humains dans le pays.
Nous estimons que l’ancien régime n’a jamais manifesté la bonne volonté d’agir véritablement pour mettre fin à toutes ces violations qui constituent une insulte à l’humanité et salissent l’image de notre pays.