La Mauritanie veut un siège au conseil des droits de l’Homme de l’ONU

mar, 15/10/2019 - 12:31

La Mauritanie est candidate au Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Le conseil choisira ses membres en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.

Le 17 octobre 2019, l’Assemblée générale de l’ONU élira 14 nouveaux membres du Conseil, pour un mandat de trois ans démarrant en janvier 2020

Le commissaire aux droits de l’homme, Hassan Ould Boukhreiss, a déjà quitté pour New York afin de participer à la session des États membres du Conseil.

Le Conseil est un organe intergouvernemental du système des Nations Unies, composé de 47 États qui ont la responsabilité de renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme dans le monde.

La composition du Conseil respecte le principe d’une répartition géographique équitable, les sièges étant répartis comme suit entre les groupes régionaux :

Groupe des États d’Afrique (13)
Groupe des États d’Asie-Pacifique (13)
Groupe des États d’Europe orientale (6)
Groupe des États d’Amérique latine et des Caraïbes (8)
Groupe des États d’Europe occidentale et autres États (7)
Les membres du Conseil sont élus pour un mandat de trois ans et ne seront pas immédiatement rééligibles après deux mandats consécutifs.
La Mauritanie a siégé, pour la dernière fois, au Conseil, lorsqu’elle y a été élue, pour la période 2010 – 2013.

Elle est assurée de remporter un siège du moment que les 4 places à pourvoir pour la zone Afrique sont le Benin, la Libye, le Soudan et la Mauritanie.

Selon le rapport de Human Rights Watch 2019, “les autorités mauritaniennes ont restreint la liberté d’expression et de réunion, particulièrement lorsque des activistes indépendants protestaient contre le racisme et la discrimination ethnique, la persistance de l’esclavage et d’autres sujets sensibles.

L’esclavage a décliné, mais n’a pas été entièrement éliminé“.

Human Rights Watch, par l’intermédiaire de Sarah Leah whitson, a appelé le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani à donner la priorité aux droits des femmes lors de son premier mandat et à prendre des mesures pour réduire l’incidence croissante de la violence sexiste et garantir aux victimes l’accès à la justice.