Le parlementaire et défenseur des droits de l'homme Biram Dah Abeid a appelé à un "procès public des importateurs et des vendeurs de médicaments contrefaits et périmés, ainsi qu’à leur infliger la plus lourde peine".
Ce qu’ils font est semblable aux plus grands crimes commis par les divers prisonniers détenus dans les geôles mauritaniennes, a-t-il dit.
Le leader a appelé dans des enregistrements relayés dans les groupes WhatsAPP, les blogueurs, les activistes et l’opinion publique à exiger "l'identité de ces personnes et à les jeter en prison", avant toute autre démarche visant à privatiser ou nationaliser le sous-secteur, a-t-il dit.
Il a demandé également l’annulation des licences pharmaceutiques et leur circonscription aux spécialistes habilités, tout en assurant une surveillance et une tutelle strictes.
La question des médicaments contrefaits suscite une vive polémique en Mauritanie, au point que le ministère des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel ait appelé à consacrer l’une des khotba du vendredi à la mise en garde des populations contre les médicaments contrefaits et les produits alimentaires périmés, compte de leur gravité sur la santé de l’individu et de la société.
Par Al-akhbar,
Traduit de l’Arabe par Cridem