Leader de l’opposition depuis qu’il est arrivé deuxième à la présidentielle, le militant antiesclavagiste voit dans l’élection de Mohamed Ould Ghazouani la perpétuation du système Ould Abdelaziz, qu’il a toujours combattu. Mais il se dit ouvert à la négociation…
La maison Biram ne fait pas crédit, et surtout pas au successeur de Mohamed Ould Abdelaziz. Quelque chose a-t-il changé en Mauritanie depuis l’élection de Mohamed Ould Ghazouani, le 22 juin ? « Je n’ai jamais cultivé l’illusion, contrairement à d’autres opposants, que les lignes allaient bouger avec son accession au pouvoir », assène le président d’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), une organisation antiesclavagiste. Pour lui, le profil de Ghazouani, « numéro deux du régime depuis 2008 », augurait de toute façon d’une continuité quasi mimétique avec son prédécesseur.
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